À Conakry, la problématique de l’insalubrité demeure une préoccupation majeure. Dans plusieurs quartiers de la capitale, les tas d’ordures ménagères s’accumulent le long des artères principales et sur les bordures des rues, entravant la circulation des piétons et ternissant l’image de la ville.
Malgré les multiples campagnes de sensibilisation et les efforts déployés par certaines structures de gestion des déchets, une frange de citoyens continue de jeter les ordures n’importe où et n’importe comment, transformant l’espace public en dépotoir à ciel ouvert. Une incivilité caractérisée qui menace non seulement la propreté mais aussi la santé publique.
Face à cette situation alarmante, de nombreux observateurs appellent l’État et les autorités locales à renforcer les mesures de contrôle et à sanctionner sévèrement les contrevenants. « Laisser faire, c’est encourager ces ennemis de l’environnement », déplorent certains riverains, exaspérés par la puanteur et les moustiques qui prolifèrent autour des dépotoirs sauvages.
Aujourd’hui, au-delà des sanctions, la mise en place d’une véritable politique de gestion intégrée des déchets, couplée à une forte sensibilisation citoyenne, apparaît comme une urgence. Car préserver l’environnement, c’est aussi protéger la santé et garantir un cadre de vie digne pour tous.
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