Dans de nombreux pays à travers le monde, les entreprises de fabrication des produits plastiques figurent parmi les principaux responsables de la dégradation de l’environnement. Leur production massive, souvent peu réglementée, engendre une accumulation de déchets non biodégradables qui polluent les sols, les cours d’eau et les océans.
La Guinée, comme plusieurs pays africains, paie un lourd tribut à cette pollution plastique. L’absence de politiques rigoureuses de gestion des déchets, conjuguée à un faible taux de recyclage et à la prolifération anarchique de sachets et d’emballages plastiques, contribue à une détérioration rapide de l’environnement urbain et rural. Dans les grandes villes comme Conakry, Kankan, N’zérékoré, Labé et Kindia, les caniveaux sont fréquemment obstrués par des déchets plastiques, provoquant inondations, insalubrité et propagation des maladies.
Il devient urgent d’encadrer davantage ces entreprises, d’encourager des alternatives écologiques et de sensibiliser les populations à une gestion plus responsable des déchets plastiques. La transition vers une économie circulaire et le renforcement des politiques environnementales doivent être des priorités pour les autorités guinéennes.
La Rédaction de l’environnement-actu.info
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