Siguiri, 13 août 2025, de fortes pluies enregistrées dans la nuit du mardi à ce mercredi ont provoqué d’importantes inondations dans la commune urbaine de Siguiri, dans la savane profonde. À leur réveil, les habitants ont retrouvé leurs quartiers submergés, les pieds dans l’eau.
Parmi les zones les plus touchées figure Bouré Balato, où plusieurs familles ont vu leurs habitations envahies par les eaux. Les dégâts matériels sont lourds : maisons effondrées, routes coupées, infrastructures endommagées et biens emportés. Les sinistrés, désemparés, appellent à l’aide.
« Nous avons tout perdu. L’eau a tout emporté pendant la nuit. Nous ne savons même pas où dormir ce soir », témoigne d’une résidente de Bouré Balato, la voix chargée d’émotion.
Ces inondations relancent le débat sur la vulnérabilité des infrastructures urbaines, la mauvaise gestion des zones à risque et surtout l’impact croissant du changement climatique sur les localités guinéennes.
De nombreux observateurs pointent également du doigt la construction anarchique dans les lits des rivières et sur les zones d’évacuation naturelles des eaux. Une urbanisation non maîtrisée, encouragée par l’absence de contrôle et de planification, accentue les conséquences de ces intempéries.
Face à cette situation dramatique, les appels se multiplient pour une réaction urgente de l’État. Il est plus que jamais nécessaire de réglementer strictement les constructions, d’aménager des canaux de drainage efficaces et de mettre en place des politiques d’adaptation au climat.
En attendant, les populations sinistrées de Siguiri comptent sur la solidarité nationale et sur une intervention rapide des autorités locales et nationales.
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